En Gironde, deux jeunes ont été condamnés pour avoir créé un serveur privé 1.29

Défile !

Fin 2011, deux jeunes ont aussi été condamnés dans le nord de la France pour avoir créé un serveur privé Dofus.
C’est jeudi après midi, que deux jeunes sont à la barre du tribunal correctionnel de Bordeaux, pour avoir fait une contrefaçon de la version 1.29 de Dofus.

Âgés de 20 ans chacun, Adrien, à gagner un an de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, tandis que son collègue Dorian, a obtenu, huit mois avec sursis et 10 000 euros d’amende. Pourquoi ? Pour un serveur privé d’où le nom est inconnu, mais le jeune Adrien, le créateur du serveur, qui a engendré 10 000 euros par mois de recette, et a récolté en quelques mois pas moins de 140 000 euros.

« C’est un coup de sang qui a mis les enquêteurs sur la piste d’Adrien. Addict aux jeux en ligne, le jeune homme résidant à Saint-Médard- en-Jalles (33) avait fort peu goûté de s’être fait exclure d’un autre jeu baptisé Extinction. Vexé, il avait alors lancé une attaque sur le serveur du jeu. Mais l’apprenti hacker avait eu la faiblesse de se vanter de son exploit sur les forums, sans prendre la peine de réellement masquer son identité.

Les policiers, rapidement sur sa piste, ont découvert que le jeune homme avait d’autres activités. Adepte de Dofus – un jeu de rôle médiéval rassemblant une communauté de plusieurs centaines de milliers de joueurs en ligne dans le monde -, il avait entrepris de créer la copie d’une version abandonnée par le distributeur officiel.

Le jeune homme bénéficiera de l’aide providentielle d’un développeur péruvien. Nul doute que sans l’apport technique de « Elbusta », contacté via Internet et qui se présentait comme sous-officier dans l’armée péruvienne, Adrien n’aurait pu mener son projet à bien.

L’affaire était lucrative. Car le jeu n’est pas totalement gratuit. Pour obtenir des avantages pour son personnage, ou progresser plus rapidement, il est possible de recourir à un système de micro-paiement (quelques euros pour un appel ou un SMS) permettant d’obtenir des points à utiliser pour son avatar.

Aidé par son complice péruvien, Adrien avait adopté le même système. Près de 10 000 euros arrivaient chaque mois sur un compte, dont son père, officier dans l’armée de l’air avait la maîtrise. « Vous étiez dans une logique complètement commerciale », relève la présidente Caroline Baret.

Mais après avoir imposé au jeune homme la suppression du nom de domaine du site pirate, les policiers de la PJ eurent la surprise de voir rapidement réapparaître le serveur sous un nom voisin !

Contacté par Adrien, mis en relation avec « Elbusta », Dorian avait pris la main sur le nouveau site et devait reverser une partie des bénéfices à Adrien. »

Si vous avez trouvé une faute d’orthographe ou une erreur, informez-nous en sélectionnant le texte en question et en appuyant sur Ctrl + Entrée s’il vous plaît.

Submit a comment

Rapport de faute d’orthographe

Le texte suivant sera envoyé à nos rédacteurs :